mardi 22 mai 2007

Oh Mary













Aujourd’hui, post très particulier. Concentré sur un thème bien précis, qui nous concerne tous, ou presque.

Toute personne normalement constituée connaît bien évidemment les différents moyens de se mettre High (expression parmi tant d’autres, chacun trouve la sienne). Bien sur, dans ce pays, on à le choix. Le choix entre l’alcool, librement distribué, le tabac, également en vente libre, les médicaments, on peut également les classer en vente libre. Oui, mais, certaines personnes ne boivent pas. D’autres ne fument pas (de tabac), d’autres ne trouvent pas d’intérêt de se gaver d’anti-dépresseurs. Alors que faire ? Se rouler un petit pétard reste une solution. Une solution, oui, mais pas aisée (encore que).

Autorisée dans certains pays, bannie dans une majeure partie des pays restants, l’herbe est une alternative sympathique pour passer une bonne soirée. Ambiance différente des soirées beuveries, elle est, tout comme l’alcool, à consommer avec modération. « Dont Drink Too Much » disait Macka-B.

Elle développe certains sens, notamment une augmentation de la perception auditive. Chose au combien génialissime quand vous avez une bonne platine et pas mal de vinyls à faire tourner.

Chantée depuis la nuit des temps (bon, j’exagère un peu), on la retrouve acclamée dans tous les styles musicaux (encore que le punk, avide de bière, en fait un peu moins l’apologie).

Déjà, dans les années 60, Count Lasher chantait « The Weed ». Suivi quelques années plus tard par le non moins célèbre Bob Marley, qui lui, la surnommait « Kaya ».

On y trouve notre compte, on plane, on se laisse emporter par le son. On en veut encore. Dans un style plus Ragga, Buju Banton en demande avec « Gimme The Weed », ou Beenie Man qui se prend pour un fermier avec « Ganja Farm ». Pierpoljak se voyait également jardinier sur son morceau « Cultivateur Moderne ».

Après l’avoir planté, elle pousse. Une fois grandie, elle est enfin prête à être consommée. C’est sa consommation qui vous rendra Irie, ou bien même dans un « Etat Second ». Une fois inhalée, elle monte droit au cerveau. Dillinger, déjà célèbre créateur du morceau « Cocaïne In My Brain », sors quelques années plus tard la suite, intitulée « Marijuana in my Brain ». Un morceau à ne pas rater.

Oui, mais une fois en nous, il faut la dissimuler. Elle n’est malheureusement pas légale, encore moins dépénalisée. On pourrait écouter par exemple Raggasonic, qui demandait juste une légalisation sur leur morceau « Légaliser la Ganja ». Peter Tosh, bien avant les Raggasonic, avait même appelé son album « Legalize It » (1976). Personnellement, je préfère l’appel de Macka-B sur son morceau « Legalize the Herb ». Plus reggae à mon goût. Comme on dit, ça ne se discute pas. Sans oublier bien sur, le morceau, on ne peut plus connu du groupe Espagnol Ska-P « Cannabis »

Une fois cette Utopie passée, on ne peux que chanter son amour pour cette herbe magique, tout comme Eek A Mouse, avec « Prob 215 (I Love Weed) », ou encore Las Porretas avec « Marihuana ».

A ne pas oublier que cette communion avec la nature ne se fait pas tout seul. Il vaut mieux pouvoir partager, comme l’indiquait très clairement le groupe NTM avec « Pass Pass le Oinj’ ». La Harissa, groupe de rap également chantait « C’est d’la Beuze ». La Beuze, qui est le titre d’un film avec Mickaël Youn et son acolyte Vincent Desagnat, alias Scotch, d’où est tiré « La mongolienne » des Svinkels.

N’oublions pas d’autres morceaux, tous aussi connus les uns que les autres, tel que « La Main Verte » de Tryo, ou encore Sinsemilia avec « Histoire de Ganja », qui, comme ils le disent : On ne s’en cache pas, on ne s’en vante pas…. Tout est dit.

Il ne nous reste plus qu’à en faire « l’Apologie », et continuer de rêver qu’un jour, nous pourrons profiter de cette « Liberté Illégale » (Mister Gang).

Et comme tout bon concert des Massilia Sound System, ce post se terminera en musique avec « Tuba La Pipa ».

«Si Sativa, ça m'va aussi.»

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